« Les voyages forment la jeunesse », raconte le proverbe. Notre esprit scientifique ne pouvait résister à l’envie de tester cet adage. Alors, pour récolter les données de notre expérience, et savoir si changer d’air faisait vraiment changer de perspective, nous sommes partis fouler les terres de l’Île de Nantes, pour trois jours de Web2day.
Un sac à dos, un programme, un MacBook — c’est tout le matériel dont nous avions eu besoin pour ces trois jours de nourriture intellectuelle. Retour sur le Web2Day 2017 en mots, en images et en dataviz.
Sommaire
(Big) Data, Dataviz et IA
Dès notre première conférence, le ton est donné : on va parler intelligence artificielle. Dans la grande salle, Stéphane Mallard ouvre le bal avec une présentation de la place grandissante de l’IA dans notre société. Car oui, tous les métiers y passe(ro)nt : majordome, chef d’entreprise, médecin, artistes… la liste est longue, et notre orateur n’oublie pas de souligner l’importance d’une réflexion globale sur le sujet. Un enjeu stratégique crucial, que n’a pas manqué d’également souligner Nathanaël Ackerman lors de sa présentation du programme France IA, qui a réuni des milliers de professionnels en ce début d’année 2017.
Mais ne l’oublions pas, sans data, pas d’IA ! Nombreux intervenants sont venus présenter l’importance des données (massives ou non) pour les entreprises, des plus grands groupes (comme la SNCF et son système de maintenance prédictive) aux PME (avec l’exemple de ManoMano, qui utilise les données pour optimiser son service). La place de la data dans l’entreprise était d’ailleurs la thématique d’une session de trois conférences : « Big data au service d’un groupe industriel », « Data at the very heart of start-ups success », et « Une découverte de l’expérience ManoMano ».
La boucle ne serait pas bouclée sans rappeler que les données resteraient vaines sans dataviz — et ça, nous l’avons entendu régulièrement. Le jeudi matin, un trio d’intervenants est venu nous présenter des projets de dataviz, du tableau de bord d’Axa jusqu’aux interfaces de visualisation des éléphants d’Afrique. En tout cas, la dataviz est partout, et ce n’est pas que pour les hipsters 😉
Petit tour du côté des conférences techniques
Le point fort du Web2Day reste de marier habilement conférences grand public et ateliers techniques. Vous vous en doutez : nous avions tout autant misé sur les « Tech2Day ».
L’une des thématiques récurrentes ? La programmation fonctionnelle. Ce ne sont pas moins de 2 conf’ et un workshop qui ont touché à ce sujet (nous nous sommes régalé avec les trois) — à croire que ce paradigme a le vent en poupe. Comme le souligne Charlotte Cavalier, « un peu oubliée depuis 20 ans, la programmation fonctionnelle revient sur le devant de la scène depuis quelques années. » Mais de quoi s’agit-il ? Si vous codez en R, vous connaissez déjà cette méthode — vous l’utilisez à chaque fois que vous créez vos propres fonctions, et vous pourriez très bien l’expliquer à votre grand-mère. Mais au delà d’une première approche simple, ce paradigme sous-tend de nombreux concepts : comme celui de la pureté des fonctions, de la transparence référentielle, et d’autres. Mais on vous en reparlera une autre fois, ça vous dit ?
Enfin, côté techno, nous avons pu assister à une présentation de Pachyderm, aka le résultat de l’équation Git + data + Docker, à un topo sur Carbone.io, une librairie JS pour la création automatisée de rapports (et qu’on ramènerait bien dans R), ou encore à plusieurs outils dédiés à la sécurité informatique (comme ZAPP) — mais ça, c’était plus par curiosité ! Sans oublier deux superbes interventions plus « philosophiques » de Fabrice Epelboin, sur la place du développeur en politique, ainsi que l’impact des hackers dans notre société.
#Web2Day
Que serait un bon reporting si nous ne vous le racontions pas en dataviz ? Aperçu de l’événement vu par Twitter !
Note : comment ont été collectées les données ?
Nous utilisons ici quatre datasets :
• les profils Twitter des intervenants, collecté une fois au début du festival.
• l’évolution des profils des intervenants, collecté toutes les heures pendant trois jours.
• les tweets avec hashtags #Web2Day : un script a été lancé toutes les heures, collectant les 3000 derniers tweets contenant ce hashtag à chaque instance.
• le profil Twitter de @web2day, collecté une seule fois juste après le festival.
Présentation : les intervenants
Retrouvez le text mining du profil des intervenants sur notre compte Twitter :
Le #Web2Day, c’est presque 300 intervenants, dont 229 sont sur Twitter.
Mais alors, que racontent leurs descriptions ? #DataMining pic.twitter.com/oPDVONJiyk— thinkR (@thinkR_fr) 7 juin 2017
Activité autour du hashtag
Tweets par heure :
Qui ont été les twittos les plus actifs ?
Et où se situent-ils ?
Sur la base des localisations indiquées par les internautes.
Et de quoi parle-t-on ?
Mots, hashtags et mentions les plus récurrents dans notre corpus.
Web2Day : analyse du compte
Le #Web2Day, c’est fini !
Retour sur trois jours d’activité Twitter de @web2day en trois #Dataviz : pic.twitter.com/N1Y42wwgIu— thinkR (@thinkR_fr) 9 juin 2017
Évolution de la base de followers de Web2Day
Durant le festival, Web2Day a franchi une sacrée marche — celle des 10K followers, durant la journée du vendredi.
Les salles du #Web2Day
Pendant ces trois jours, chaque salle avait son hashtag attitré. Comment ont été tweetées ces salles ?
De retour du Web2Day
Alors, bilan, le voyage à l’Île de Nantes a-t-il forgé notre jeunesse ? On peut dire que oui : même si notre coeur de métier restera toujours R, nous avons pendant ces trois jours ouvert de nouveaux horizons, regardé sous d’autres angles, pris l’inspiration là où elle se cachait. De quoi aborder l’été, puis la rentrée, sur les chapeaux de roues 😉
Et pour encore plus de dataviz : rendez-vous sur notre Moment !
Laisser un commentaire